Parce que dans le mot agri-, il y a le mot culture, et ce depuis le début des temps.

En fait, je crois que je n’ai pas compris les rouages qui faisaient glisser le monde avant d’avoir posé mes sacs au Bois Landelle. La vie s’écoulait alors comme par magie, loin de toute notion de production. C’est sur la ferme que j’y ai embrassé cette notion – y compris celle de production littéraire – à pleine poitrine.

Le concept d’exploitation, de soi-même comme celle des autres, animaux ou humains, m’a fait réfléchir à une gestion parcimonieuse des efforts de chacun, d’où un adoucissement et un certain dépolissage de ma vision politique générale (mais non je ne suis pas de centre-droite). Le commerce n’est plus un gros mot : que je vende des bouquins ou du fromage, je me suis réappropriée la confiance, l’équité et la communication qui font le socle de tout échange commercial. Qui reste d’ailleurs un échange comme un autre. L’entreprenariat s’est également dépiauté de sa gangue de caca. Dans entreprenariat, j’entends : se vendre en circuit court. Et ça, allez-y, c’est un métier. Mais il faut d’abord, en tant qu’individu, enlever son uniforme col blanc et se dire que le bleu (de travail) est une couleur magnifique…

Bref, puisqu’un certain productivisme – simplement synonyme de se sortir les doigts du fion et arrêter de se prendre pour une serpillière – peut être vertueux et puisque culture et agriculture partagent bien plus qu’une base sémantique, pourquoi ne pas faire le lien sur cette page…

La ferme du Bois Landelle est une ancienne ferme conventionnelle passée en bio selon les vœux de l’exploitant parti en retraite. Guy Harasse a ainsi permis l’installation conjointe de plusieurs producteurs sur une exploitation qui ne faisait auparavant vivre qu’une famille. Donc sur notre ferme, on peut assez facilement rencontrer :

Marché à la ferme bio le vendredi de 17h à 19h

Vous y trouverez les producteurs cités plus haut, of course, ainsi que :